Une nouvelle fois toutes les promesses des syndicats patronaux n’auront pas été tenues.
Après nous avoir fait miroiter une augmentation de 10% (il est vrai avec un chantage à la renégociation des fiches métiers repères), ainsi que la revalorisation de la majoration sur les nuits et dimanche.
Le GES (syndicat patronal) et ses acolytes se sont finalement arrêtés à une augmentation de 2,2% qui sera en application très probablement en Février/Mars 2022, après la parution au journal officiel.
Arrêtons-nous sur cette augmentation.
A l’heure d’aujourd’hui le coefficient 120 est en dessous du SMIC et le sera après l’augmentation de 2022. Le coefficient 130 subira une augmentation de 4,32 euros en 2022.
Contrairement à d’autres organisations syndicales, la CFDT ne pouvait signer un tel accord qui marque un profond mépris envers les salariés de notre profession, surtout les bas salaires.
Un accord sur les vacations courtes a aussi été signé qui n’apporte rien de concret dans le pouvoir d’achat des salariés.
Le compte n’y est pas et les syndicats patronaux n’en sortiront pas grandi et porteront la responsabilité du manque de motivation et d’implication des salariés de la profession.
Concernant la prime PASA sur l’aéroportuaire, celle-ci est toujours en négociation.
