Après les beaux discours dans une lettre ouverte par le SNES (Syndicat Patronal) qui nous expliquez pour faire simple les concernants « Les méchants c’est pas nous » et que les vilains donneurs d’ordres étaient les fautifs de tous les mots de la branche et du dialogue social.
Ils auraient bien tort les donneurs d’ordres de ne pas profiter du désordre régnant dans les sociétés de sécurité qui se livrent une guerre intense, pour récupérer des sites , quitte à proposer des prestations loin des prix du marché. Nous expliquer qu’aucune visibilité n’est possible car une grande partie des entreprises de sécurité sont accrochées à la loi FILLON ou le CICE (aide financière de l’état) pour pouvoir vivre la tête hors de l’eau.
Rappelons que depuis plus de deux ans, les salariés de la branche n’ont subit aucune augmentation salariale vu les propositions indécentes des trois syndicats patronaux.
Fin 2014, le SNES dans un grand élan de générosité nous proposer 2,5% d’augmentation pour le coefficient 120 (pour mémoire celui ci était déjà largement en dessous du SMIC) ce qui fait une augmentation réelle d’environ 0,8%. Vous ajoutez à cela l’augmentation du SMIC de 0,8% en Janvier 2015 et vous comprendrez que le coefficient 120 de la grille se retrouvé tous juste au niveau du SMIC. Pour les autres coefficients 1,2% étaient proposés, mais en contre partie de cette proposition l’abandon des écarts entre les coefficients inscrit à l’accord de 2006 relatif à la qualification professionnelle. Exemple : écart salarial entre le 120 et le 130 de 2,81% entre le 130 et le 140 de 3%.
Ceux ci deviendrait caduque et impliquerait à moyen terme un tassement des coefficients de la grille.
Le SNES n’étant pas signataire de cette accord et devant un problème juridique trop complexe a préférer abandonner ça proposition malgré la signature de la CFTC.
Marche arrière toute pour le SNES qui ne propose plus que 1,2% pour tous les coefficients, cette fois sans contre partie.
Dans la première proposition de 2,5 % le 120 se retrouvé très légèrement en dessous du SMIC et avec forcément une proposition à 1,2 % celui ci replongerez irrémédiablement loin du SMIC. N’oublions pas pour mémoire que cela impacte plus de 25000 salariés de la BRANCHE.
A notre grande surprise l’UNSA qui était prêt à quitter la table des négociations pour propositions indécentes, signe l’accord !! ! La CFTC qui était prêt à signer pour 1% se voyait mal refuser cette proposition et la CGC pour qui les bas salaires sont apparemment le cadet de leur soucis ont signés aussi.
La CFDT n’acceptera pas des négociations unilatérales et continuera à s’opposer aux propositions salariales indécente des Syndicats patronaux, qui ne valorisent pas la professionnalisation de notre métier. Avec toujours plus de contraintes administratives et des salaires au minima, comment motiver une jeunesse à intégrer notre métier avec autant de mépris pour les salariés de notre branche. Nous resterons un Syndicat d’ouverture, mais dans un respect réciproque.