Le 14 novembre dernier s’est tenue, à la demande expresse de la CFDT auprès du ministère du travail, la négociation annuelle de branche 2015. Pour la CFDT il n’y avait pas de doute, cette négociation allait être bien plus compliquée que celles qui ont eu lieu antérieurement.
L’accord salaire triennal signé en octobre 2010 pour 2011,2012 et 2013 n’a pas fait l’objet de revalorisations durant cette période. Les coefficients de la grille ont été, dès décembre 2011, rattrapés par le montant du SMIC et le coefficient 120 a même été largement distancé par celui-ci. Les organisations syndicales, dont la CFDT, avaient pourtant réclamé la revalorisation de la grille pour éviter que la situation salariale ne s’aggrave.
Aujourd’hui, le SESA tente de rendre les organisations syndicales responsables de l’échec des NAO 2014, alors même que le montant proposé à l’époque ne permettait pas de rééquilibrer la grille des minima conventionnels. Or c’est bien l’immobilisme des employeurs, qui a provoqué cette situation dramatique et désastreuse, y compris pour eux !
A l’issue de cette réunion, les propositions des organisations patronales étaient pour :
L’USP : 0,5 % voire 0,6 % maximum sur l’ensemble de la grille des minima conventionnels
Le SESA : 1% pour l’ensemble de la grille des minima conventionnels
Le SNES : 1,2% sur l’ensemble de la grille des minima conventionnels, avec un coup de pouce pour les coefficients 120 et 130 qui se traduit de la façon suivante :
♦ 2,5 % (incluant les 1,2 %) pour le coefficient 120, soit 1,3 %
♦ 1,5 % (incluant les 1,2 %) pour le coefficient 130, soit 0,3%
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